Quand Abel note dans la discipline de la véracité une perpétuelle inquiétude, un "Et si je me trompais sans le savoir ?" il me rappelle l'aporie déjà signalée chez Jean Luc Marion, cette impasse du "M'aimes-t-on ?". Abel souligne d'ailleurs, l'exigence d'autonomie individuelle qui peut devenir pathétique dans son désir de sincérité, d'indépendance jusqu'au "serf-arbitre (...) qui suis-je, moi, que serais-je si j'étais libre du regard et de la parole de l'autre ?" (1).
Ne retrouve-t-on pas ici encore dans une nouvelle conjonction cette notion de rôle que nous avions noté chez Balthasar sur Chemins, le blogue...
(1) Olivier Abel, ibid p. 101
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire