Pour un Gabriel Marcel, autre penseur chrétien du XXe siècle, l'engagement est fondamentalement une « fidélité créatrice ». Il ajoutera : s'engager n'est pas avoir toujours plus, mais être davantage ; s'engager, ce n'est pas posséder, mais recevoir. A l'extrême limite, « être, c'est aimer ». L'engagement est une participation à l'existence d'autrui, à la croissance d'autrui, à la liberté d'autrui.
On perçoit dans ces propos toute la profondeur qu'à le mot être chez Gabriel Marcel. L'engagement est en soi à la fois quitter l'avoir et s'exposer dans l'être, dans l'abîme inconnu de l'existence, où l'on n'est plus pour soi mais pour l'autre, tout en restant soi, pleinement soi...
Balises : Gabriel Marcel, Décentrement, Engagement
2 commentaires:
Permettez-moi de vous signaler une petite faute de frappe dans "engagegement"
Merci, c'est corrigé...
Claude
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