Est-ce que la patience et la longanimité, est-ce que l'agape sont des vertus essentiellement divine comme le rappelle (Ex 34,6). Si c'est le cas, je suis coupable d'anthropomorphisme et de réduction en disant que la sexualité est patiente et longanime et dans le plan de Dieu. Et cependant il y a là une correspondance à chercher car notre amour véritable est-il loin de celui reçu par Dieu ?
Si nous sommes crées à l'image, n'est-ce pas pour recevoir ou demander ces vertus divines pour nous même, dans notre esprit mais aussi dans notre corps, au sein même de notre humanité. Certes j'ai peut être fait l'impasse sur la méditation de l'alliance qui m'avait introduit au mystère du sacrement en osant cette réduction, mais l'essai de transposition, n'a d'intérêt que pour l'ouverture qu'il apporte. En osant dire que l'amour sexuel doit être patient et longanime, n'est-ce pas mettre une cohérence entre éros et agape, dans le sens encore donné par Benoît XVI dans son encyclique Deus est caritas...
A méditer
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