"Il y a un amour caché au fond de notre nature et qui appelle l'union de l'homme et de la femme. (...) Autrefois, Moïse l'avait prophétisé et maintenant Paul le proclame d'une voie éclatante : "Ce mystère est grand dans le Christ et dans l'Eglise (Ep. 5,32). Il ne parle pas seulement pour l'homme, mais pour la femme, afin qu'il prenne soin d'elle comme de sa propre chair, ainsi que le Christ le fait pour l'Eglise... Que faut-il donc que tu dises à ta femme ? Dis lui avec beaucoup de douceur : "je t'ai choisie, je t'aime et te préfère à ma propre vie. L'existence présente n'est rien; aussi mes prières, mes recommandations et toutes mes actions, je les fais pour qu'il nous soit donné de passer cette vie de manière à pouvoir être réunis dans la vie future sans plus aucune crainte (de séparation). Le temps que nous vivons est court et fragile. S'il nous est donné de plaire à Dieu durant cette vie, nous serons éternellement avec le Christ et l'un avec l'autre dans un bonheur sans limites. Ton amour me ravit plus que tout et je ne connaîtrais pas de malheur plus insupportable que d'être séparé de toi."
Saint Jean Chrysostome, Homélie 20, Epitre aux Ephésiens, 1,4 PG 62, 147-148, tr. Orval, cité par Magnificat, nº 130, septembre 2003
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