Les limites d'une réflexion sur la solitude et sur ces élans mystiques qui nous poussent à quitter le présent dans la complaisance d'un état idéal, c'est cependant cette paresse qui nous pousse à fuir la routine du donner et du recevoir, la fatigue de l'encore. "Il y a en face, en face de l'angoisse de la solitude une autre chose moins terrible, la fatigue de partager, de sans cesse devoir partager, donner, recevoir, la fatigue de devoir quoi que ce soit à quelqu'un d'autre".(1)
Fuir le présent pour se complaire dans le rêve.
(1) Olivier Abel, Le mariage a-t-il encore un avenir ?, Bayard 2005
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